Entretien exclusif avec Imane Ayissi


Nous sommes fiers d’inaugurer notre blog avec une interview exclusive d’Imane Ayissi, un créateur de haute couture dont le parcours inspire et fascine. Originaire du Cameroun et désormais figure incontournable de la mode à Paris, Imane partage avec nous son histoire, ses inspirations, et sa vision unique de la mode contemporaine.

Un visionnaire entre tradition et modernité

À travers ses créations, Imane Ayissi marie subtilement les savoir-faire traditionnels africains et la haute couture parisienne. Son travail met en lumière la richesse des cultures africaines tout en explorant des concepts modernes et avant-gardistes.

Un parcours inspirant

Née dans une famille où l’art et le sport étaient intimement liés, Imane Ayissi a développé très tôt une profonde passion pour l’élégance et la créativité. De ses débuts en tant que danseur au Ballet national du Cameroun à sa carrière de mannequin pour des maisons prestigieuses comme Dior, Givenchy et Lanvin, son parcours est un exemple d’audace et de détermination. En 2004, il fonde sa propre maison de couture et devient le premier créateur subsaharien à présenter une collection lors de la Semaine de la Haute Couture à Paris en 2020.

L’art de sublimer les textiles africains

Imane Ayissi est reconnu pour son habileté à intégrer des textiles africains traditionnels dans ses créations, comme l’écorce d’Obom, le kente du Ghana et les fibres de kapok du Burkina Faso. Son travail, à la fois respectueux de la tradition et ancré dans la modernité, redonne vie à des matériaux ancestraux tout en apportant un souffle nouveau à la haute couture.


Questions et réponses

Imane, pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amené à devenir un créateur de mode de renommée internationale ?

C’est un long parcours, mais pour résumer, je me suis intéressé à la mode dès ma petite enfance. J’ai commencé à créer des vêtements au Cameroun d’abord pour mon entourage, puis pour une marque camerounaise (Blaz Design), en parallèle de mon activité de danseur au Ballet National du Cameroun. Quand je me suis installé à Paris, j’ai continué ma carrière de danseur, je suis aussi devenu mannequin, ce qui m’a permis de rentrer au cœur des grandes maisons de couture. Très rapidement, j’ai senti le besoin de montrer mes créations et j’ai commencé à faire des collections, que je vendais d’abord à un petit cercle d’amies et de connaissances, puis peu à peu j’ai établi ma marque jusqu’à rentrer dans le calendrier officiel de la Haute Couture.


Quelles sont les principales sources d’inspiration de vos créations ? Y a-t-il des influences spécifiques que vous aimez intégrer dans votre travail ?

Tout peut être source d’inspiration : une image, un mot, un voyage, une rencontre… mais quelle que soit l’inspiration d’une collection, il est important pour moi de mettre en valeur des éléments des cultures et de l’artisanat africains.


Quelle a été la plus grande difficulté que vous avez rencontrée dans votre carrière, et comment l’avez-vous surmontée ?

L’absence de financement extérieur, et le fait d’avoir dû autofinancer ma maison depuis le début. Je n’ai pour le moment pas surmonté ce problème.


Quel conseil précieux avez-vous reçu au début de votre carrière qui vous guide encore aujourd’hui ?

Je dois dire que je n’ai pas vraiment reçu de conseils à mes débuts…


Vous êtes reconnu pour vos créations iconiques. Qu’est-ce qui, selon vous, rend vos pièces si uniques et spéciales ?

Ce n’est pas à moi de le dire. Peut-être ma façon personnelle de mixer la tradition de la Haute Couture parisienne et les savoir-faire africains.


Pouvez-vous nous parler d’une création qui a une signification personnelle particulière pour vous ?

La doudoune faite de multiples « poupées » en jersey rembourrées de Kapok de ma collection « Voodoo Mood ». Une collection qui interrogeait le recul des religions africaines traditionnelles et qui a défilé dans un ancien couvent au Vatican !


Comment pensez-vous que votre travail influence la mode contemporaine ?

Ce n’est pas à moi de dire si mes créations influencent d’autres créateurs ou marques contemporaines… même si je remarque que le raphia est une matière que l’on retrouve aujourd’hui chez beaucoup d’autres créateurs, ce qui était loin d’être le cas en 2017 quand j’ai commencé à l’utiliser… J’espère seulement que mon travail participe à la plus grande visibilité des créateurs africains et au fait que l’on commence à les prendre au sérieux, ce qui est aussi assez récent.


Quels aspects de votre travail aimeriez-vous voir célébrés dans le cadre de cet hommage

Tout ce qui met en lumière les cultures africaines de façon contemporaine.


Chaque jour pendant une semaine, une de vos créations iconiques sera mise en avant sur Instagram. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces pièces et ce qui les rend spéciales à vos yeux ?

Je préfère dans ce cadre laisser vos followers les découvrir et faire leur propre recherche…


Comment décririez-vous le processus de conception de ces pièces emblématiques ? Y a-t-il une histoire particulière derrière chacune d’elles ?

Chacune fait partie d’une collection particulière, donc avec une inspiration ou une histoire particulière, mais chacune d’elle est un fragment d’une histoire qui parle du monde d’aujourd’hui, de l’Afrique, des femmes, de la beauté…


Quelle création a rencontré le plus grand succès auprès du public et pourquoi, selon vous ?

Cela dépend si l’on parle de succès critique ou de succès commercial. Je pense que ce qui retient le plus l’attention des gens de la mode (stylistes de magazines ou de célébrités, journalistes…) ce sont mes créations du soir avec du raphia. Mes plus grands succès commerciaux sont plutôt mes créations du jour en Faso Dan Fani ou en tie & dye du Cameroun.


Parmi toutes vos créations, laquelle représente le mieux votre vision de la mode ?

Peut-être le manteau en Kenté ou comment redonner sa place dans la vie d’aujourd’hui, et pour tout le monde, à ce magnifique tissu traditionnel et artisanal du Ghana.


Quelle est votre vision de la mode et comment voyez-vous l’évolution du secteur dans les années à venir ?

Je suis attaché à une mode produite artisanalement, avec une grande attention portée aux matières, aux finitions, des vêtements faits pour durer que l’on peut conserver longtemps. Une mode porteuse de sens également. Malheureusement, je pense que cette vision de la mode se renforce, mais auprès d’un marché de niche seulement, alors que l’hyper fast fashion, destructrice de l’environnement, gagne du terrain.


Comment intégrez-vous des éléments de durabilité et de responsabilité sociale dans votre travail ?

Pour moi, c’est très important de limiter au maximum l’impact des vêtements que je produis sur l’environnement. Il y a énormément de facteurs à prendre en compte, mais le premier est pour la durabilité des matières premières et le fait qu’elles ne vont pas empoisonner les sols en fin de vie, comme toutes les fibres synthétiques. Ce n’est pas toujours facile, mais je dirais qu’à 95 % des matières que j’utilise sont naturelles et, le plus souvent possible, produites de manière durable.


Comment pensez-vous que la mode peut jouer un rôle dans la promotion de la diversité et de l’inclusion ?

En permettant, et en donnant les moyens, aux créateurs de toutes les parties du monde de s’exprimer.


Quel rôle pensez-vous que la technologie jouera dans l’avenir de la mode ?

Elle joue déjà un grand rôle dans la commercialisation de la mode, dans sa communication. J’espère que son impact sur la conception et la création restera limité.


Quels conseils donneriez-vous aux jeunes créateurs qui aspirent à suivre vos traces dans l’industrie de la mode ?

Mon conseil est d’étudier. La mode est devenue une industrie extrêmement complexe, il faut y entrer informé et armé intellectuellement.


Quels sont vos projets futurs ? Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce que nous pouvons attendre de vous dans les prochains mois ou années ?

Je n’aime pas du tout parler de mes projets tant qu’ils ne sont pas réalisés.


Quelles compétences ou qualités considérez-vous comme essentielles pour réussir dans le monde de la mode aujourd’hui ?

La curiosité et l’ouverture aux autres et au monde, ainsi qu’un intérêt pour les aspects techniques du vêtement et des matières.


Y a-t-il des collaborations ou projets spécifiques que vous rêvez de réaliser à l’avenir ?


Bien sûr, mais encore une fois, je préfère ne pas en parler avant qu’ils ne se concrétisent.


Que pensez-vous du fait que Beyond the Sky rende hommage à votre travail exceptionnel par le biais de cette initiative ?

Je vous remercie et j’apprécie cet hommage.


En quoi pensez-vous que cet hommage peut aider à sensibiliser davantage de personnes à votre travail et à votre vision artistique ?

Peut-être cela informera-t-il un public pour qui la mode n’est pas le premier intérêt.


Quels sont les moments les plus marquants de votre carrière que vous aimeriez partager avec notre public ?

Mon entrée au calendrier officiel de la Haute Couture parisienne et ma première exposition solo organisée par le SCAD FASH à Atlanta « Imane Ayissi, From Africa to the world », dont Rafael Gomez est le commissaire.


Comment décririez-vous l’impact de votre travail sur les jeunes designers et créateurs qui vous considèrent comme une source d’inspiration ?

Il faut leur demander !


Pour conclure, si vous deviez transmettre un seul message à la prochaine génération de créateurs et à ceux qui admirent votre travail, quel serait-il ?

N’oubliez jamais que la mode est politique.


Et ce n’est pas tout…

À partir de demain, suivez notre compte Instagram @beyondtheskyfr pour des posts quotidiens mettant en lumière l’une des créations exceptionnelles d’Imane Ayissi, ainsi que l’histoire qui se cache derrière chaque design. Ne manquez pas cette série exclusive !

Entretien exclusif avec Imane Ayissi


Nous sommes fiers d’inaugurer notre blog avec une interview exclusive d’Imane Ayissi, un créateur de haute couture dont le parcours inspire et fascine. Originaire du Cameroun et désormais figure incontournable de la mode à Paris, Imane partage avec nous son histoire, ses inspirations, et sa vision unique de la mode contemporaine.

Un visionnaire entre tradition et modernité

À travers ses créations, Imane Ayissi marie subtilement les savoir-faire traditionnels africains et la haute couture parisienne. Son travail met en lumière la richesse des cultures africaines tout en explorant des concepts modernes et avant-gardistes.

Un parcours inspirant

Née dans une famille où l’art et le sport étaient intimement liés, Imane Ayissi a développé très tôt une profonde passion pour l’élégance et la créativité. De ses débuts en tant que danseur au Ballet national du Cameroun à sa carrière de mannequin pour des maisons prestigieuses comme Dior, Givenchy et Lanvin, son parcours est un exemple d’audace et de détermination. En 2004, il fonde sa propre maison de couture et devient le premier créateur subsaharien à présenter une collection lors de la Semaine de la Haute Couture à Paris en 2020.

L’art de sublimer les textiles africains

Imane Ayissi est reconnu pour son habileté à intégrer des textiles africains traditionnels dans ses créations, comme l’écorce d’Obom, le kente du Ghana et les fibres de kapok du Burkina Faso. Son travail, à la fois respectueux de la tradition et ancré dans la modernité, redonne vie à des matériaux ancestraux tout en apportant un souffle nouveau à la haute couture.


Questions et réponses

Imane, pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amené à devenir un créateur de mode de renommée internationale ?

C’est un long parcours, mais pour résumer, je me suis intéressé à la mode dès ma petite enfance. J’ai commencé à créer des vêtements au Cameroun d’abord pour mon entourage, puis pour une marque camerounaise (Blaz Design), en parallèle de mon activité de danseur au Ballet National du Cameroun. Quand je me suis installé à Paris, j’ai continué ma carrière de danseur, je suis aussi devenu mannequin, ce qui m’a permis de rentrer au cœur des grandes maisons de couture. Très rapidement, j’ai senti le besoin de montrer mes créations et j’ai commencé à faire des collections, que je vendais d’abord à un petit cercle d’amies et de connaissances, puis peu à peu j’ai établi ma marque jusqu’à rentrer dans le calendrier officiel de la Haute Couture.


Quelles sont les principales sources d’inspiration de vos créations ? Y a-t-il des influences spécifiques que vous aimez intégrer dans votre travail ?

Tout peut être source d’inspiration : une image, un mot, un voyage, une rencontre… mais quelle que soit l’inspiration d’une collection, il est important pour moi de mettre en valeur des éléments des cultures et de l’artisanat africains.


Quelle a été la plus grande difficulté que vous avez rencontrée dans votre carrière, et comment l’avez-vous surmontée ?

L’absence de financement extérieur, et le fait d’avoir dû autofinancer ma maison depuis le début. Je n’ai pour le moment pas surmonté ce problème.


Quel conseil précieux avez-vous reçu au début de votre carrière qui vous guide encore aujourd’hui ?

Je dois dire que je n’ai pas vraiment reçu de conseils à mes débuts…


Vous êtes reconnu pour vos créations iconiques. Qu’est-ce qui, selon vous, rend vos pièces si uniques et spéciales ?

Ce n’est pas à moi de le dire. Peut-être ma façon personnelle de mixer la tradition de la Haute Couture parisienne et les savoir-faire africains.


Pouvez-vous nous parler d’une création qui a une signification personnelle particulière pour vous ?

La doudoune faite de multiples « poupées » en jersey rembourrées de Kapok de ma collection « Voodoo Mood ». Une collection qui interrogeait le recul des religions africaines traditionnelles et qui a défilé dans un ancien couvent au Vatican !


Comment pensez-vous que votre travail influence la mode contemporaine ?

Ce n’est pas à moi de dire si mes créations influencent d’autres créateurs ou marques contemporaines… même si je remarque que le raphia est une matière que l’on retrouve aujourd’hui chez beaucoup d’autres créateurs, ce qui était loin d’être le cas en 2017 quand j’ai commencé à l’utiliser… J’espère seulement que mon travail participe à la plus grande visibilité des créateurs africains et au fait que l’on commence à les prendre au sérieux, ce qui est aussi assez récent.


Quels aspects de votre travail aimeriez-vous voir célébrés dans le cadre de cet hommage

Tout ce qui met en lumière les cultures africaines de façon contemporaine.


Chaque jour pendant une semaine, une de vos créations iconiques sera mise en avant sur Instagram. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces pièces et ce qui les rend spéciales à vos yeux ?

Je préfère dans ce cadre laisser vos followers les découvrir et faire leur propre recherche…


Comment décririez-vous le processus de conception de ces pièces emblématiques ? Y a-t-il une histoire particulière derrière chacune d’elles ?

Chacune fait partie d’une collection particulière, donc avec une inspiration ou une histoire particulière, mais chacune d’elle est un fragment d’une histoire qui parle du monde d’aujourd’hui, de l’Afrique, des femmes, de la beauté…


Quelle création a rencontré le plus grand succès auprès du public et pourquoi, selon vous ?

Cela dépend si l’on parle de succès critique ou de succès commercial. Je pense que ce qui retient le plus l’attention des gens de la mode (stylistes de magazines ou de célébrités, journalistes…) ce sont mes créations du soir avec du raphia. Mes plus grands succès commerciaux sont plutôt mes créations du jour en Faso Dan Fani ou en tie & dye du Cameroun.


Parmi toutes vos créations, laquelle représente le mieux votre vision de la mode ?

Peut-être le manteau en Kenté ou comment redonner sa place dans la vie d’aujourd’hui, et pour tout le monde, à ce magnifique tissu traditionnel et artisanal du Ghana.


Quelle est votre vision de la mode et comment voyez-vous l’évolution du secteur dans les années à venir ?

Je suis attaché à une mode produite artisanalement, avec une grande attention portée aux matières, aux finitions, des vêtements faits pour durer que l’on peut conserver longtemps. Une mode porteuse de sens également. Malheureusement, je pense que cette vision de la mode se renforce, mais auprès d’un marché de niche seulement, alors que l’hyper fast fashion, destructrice de l’environnement, gagne du terrain.


Comment intégrez-vous des éléments de durabilité et de responsabilité sociale dans votre travail ?

Pour moi, c’est très important de limiter au maximum l’impact des vêtements que je produis sur l’environnement. Il y a énormément de facteurs à prendre en compte, mais le premier est pour la durabilité des matières premières et le fait qu’elles ne vont pas empoisonner les sols en fin de vie, comme toutes les fibres synthétiques. Ce n’est pas toujours facile, mais je dirais qu’à 95 % des matières que j’utilise sont naturelles et, le plus souvent possible, produites de manière durable.


Comment pensez-vous que la mode peut jouer un rôle dans la promotion de la diversité et de l’inclusion ?

En permettant, et en donnant les moyens, aux créateurs de toutes les parties du monde de s’exprimer.


Quel rôle pensez-vous que la technologie jouera dans l’avenir de la mode ?

Elle joue déjà un grand rôle dans la commercialisation de la mode, dans sa communication. J’espère que son impact sur la conception et la création restera limité.


Quels conseils donneriez-vous aux jeunes créateurs qui aspirent à suivre vos traces dans l’industrie de la mode ?

Mon conseil est d’étudier. La mode est devenue une industrie extrêmement complexe, il faut y entrer informé et armé intellectuellement.


Quels sont vos projets futurs ? Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce que nous pouvons attendre de vous dans les prochains mois ou années ?

Je n’aime pas du tout parler de mes projets tant qu’ils ne sont pas réalisés.


Quelles compétences ou qualités considérez-vous comme essentielles pour réussir dans le monde de la mode aujourd’hui ?

La curiosité et l’ouverture aux autres et au monde, ainsi qu’un intérêt pour les aspects techniques du vêtement et des matières.


Y a-t-il des collaborations ou projets spécifiques que vous rêvez de réaliser à l’avenir ?


Bien sûr, mais encore une fois, je préfère ne pas en parler avant qu’ils ne se concrétisent.


Que pensez-vous du fait que Beyond the Sky rende hommage à votre travail exceptionnel par le biais de cette initiative ?

Je vous remercie et j’apprécie cet hommage.


En quoi pensez-vous que cet hommage peut aider à sensibiliser davantage de personnes à votre travail et à votre vision artistique ?

Peut-être cela informera-t-il un public pour qui la mode n’est pas le premier intérêt.


Quels sont les moments les plus marquants de votre carrière que vous aimeriez partager avec notre public ?

Mon entrée au calendrier officiel de la Haute Couture parisienne et ma première exposition solo organisée par le SCAD FASH à Atlanta « Imane Ayissi, From Africa to the world », dont Rafael Gomez est le commissaire.


Comment décririez-vous l’impact de votre travail sur les jeunes designers et créateurs qui vous considèrent comme une source d’inspiration ?

Il faut leur demander !


Pour conclure, si vous deviez transmettre un seul message à la prochaine génération de créateurs et à ceux qui admirent votre travail, quel serait-il ?

N’oubliez jamais que la mode est politique.


Et ce n’est pas tout…

À partir de demain, suivez notre compte Instagram @beyondtheskyfr pour des posts quotidiens mettant en lumière l’une des créations exceptionnelles d’Imane Ayissi, ainsi que l’histoire qui se cache derrière chaque design. Ne manquez pas cette série exclusive !