L’excellence du bien-être français

Beyond the Sky est l’une des toutes premières conciergeries privées de luxe à avoir rejoint Spa-A. A travers cette interview exclusive, nous avons souhaité donner la parole à Marie-Paule Leblanc, Présidente de Spa-A, afin de mieux comprendre la vision, les engagements et les perspectives de cette association clé dans le secteur du bien-être et du spa en France. Cette conversation est également l’occasion de mettre en lumière les passerelles possibles entre les univers du spa haut de gamme et de la conciergerie privée, tous deux en pleine évolution.
1. Vos antécédents et votre vision
Marie-Paule, pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel et professionnel, ainsi que de votre motivation à présider Spa-A, une association de référence dans le monde du bien-être ?
Enseigner le français et le latin dans une école anglaise a été ma première vocation. J’ai toujours gardé un réel appétit pour la transmission. De retour en France, c’est avec l’implantation de Shiseido (marque japonaise) en France que j’ai découvert le monde de l’entreprise, de la cosmétique et du marketing. J’ai eu la chance de participer au lancement d’une deuxième marque japonaise en France (Annayaké), et c’est chez Yves Saint Laurent que j’ai fait l’essentiel de ma carrière, d’abord dans l’événementiel, le marketing et la vente, puis sur des projets stratégiques en France et à l’international.
Mon premier véritable amour professionnel a été pour cette marque, alors incarnée par son fondateur, avec des parfums comme Opium et Paris dont les ventes ont explosé, un maquillage qui surpassait Chanel, et un créateur très libre et inspirant. Lorsque Yves Saint Laurent a été racheté par Gucci, j’ai rejoint Dior au département marketing France. Je n’y suis restée qu’un an avant de rejoindre l’équipe des Parfums Thierry Mugler, où j’ai dynamisé l’export et le Travel Retail, puis Clarins (alors propriétaire des Parfums Thierry Mugler) en tant que Directrice des Spas et Boutiques, d’abord en France, puis à l’international.
Une crise de la quarantaine – ou tout simplement l’envie de remettre l’humain au centre de mon travail – m’a poussée à poursuivre le coaching avec Executive Coaching à HEC. Je suis devenue consultante, travaillant avec des entreprises comme Rémy Martin, Givenchy, Yves Saint Laurent à nouveau, et bien d’autres. J’ai également enseigné dans l’enseignement supérieur…
Deuxième amour professionnel : le groupe hôtelier SIBUET (propriétaire des Fermes de Marie et de la marque Pure Altitude), avec lequel j’ai véritablement donné un nouveau sens à ma carrière. J’ai découvert le monde de l’hôtellerie de l’intérieur, le vrai sens de l’expérience client, le luxe authentique. Je ne remercierai jamais assez Jocelyne et Marie Sibuet pour leur confiance et pour m’avoir permis de donner le meilleur de moi-même.
J’ai toujours aimé les défis, les relever et j’apprécie le travail bien fait. J’ai eu la chance d’avoir une belle carrière, façonnée par mes propres désirs, et mon mari m’a toujours soutenue. Lorsque j’ai décidé de prendre ma retraite, j’étais déjà très impliquée dans le secteur associatif, en tant que vice-présidente des Centres de beauté CEW, qui financent des soins de beauté dans les hôpitaux.
Spa-A, la Fédération des professionnels du spa et du bien-être, avait besoin d’un nouveau départ. J’ai repris le flambeau en 2020 pour aider un secteur prometteur mais complexe. Si Top Chef a donné du prestige aux CAP culinaires, nous avons encore une révolution à faire dans les métiers du spa et du bien-être.
Cela dit, je n’ai pas l’intention de « mourir sur scène » et j’espère trouver un successeur qui pourra poursuivre ce que j’ai commencé, aux côtés de notre conseil d’administration de neuf membres très engagés.
Ma vision du luxe et du bien-être ? Le désir de déconnexion n’a jamais été aussi fort. Notre secteur connaît une croissance de plus de 8 % chaque année. Pourtant, nous sommes confrontés à une véritable crise des vocations. La passion guide les professionnels du spa et du bien-être. Après les crises que nous avons traversées, nous savons tous que le vrai luxe réside dans la qualité de l’expérience client : moins, c’est mieux ! Le vrai luxe, c’est ce que l’on ne voit pas mais qui est là, évident : une qualité de vie authentique loin du tape-à-l’œil.
2. Les valeurs et l’identité de Spa-A
Quelles sont les valeurs fondamentales défendues par Spa-A, et comment ces valeurs se reflètent-elles dans vos initiatives et projets quotidiens ?
Spa-A est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901. Notre mission est d’élever nos professions, à l’instar de la Fédération de Tennis. Nous sommes simplement plus discrets…
Spa-A réunit tous les professionnels du spa et du bien-être au sens large. Nous partageons notre passion à travers des réunions régulières, des salons, des colloques, le tout axé sur des rencontres conviviales, car nos membres apprécient le bien-vivre. Notre slogan, « Stronger talents together », reflète l’état d’esprit de nos membres. Quand les plus jeunes me parlent de réseautage via LinkedIn, je souris… C’est bien, mais ce sont les vraies rencontres qui façonnent les vraies relations.
A l’instar du célèbre guide rouge, nous avons également créé un label : le Label Spa-A, attribué pour trois ans sur la base de critères rigoureux et d’un audit externe. Il récompense l’expérience des clients et reconnaît les professionnels du bien-être. Pour vos clients, choisir un établissement labellisé Spa-A, c’est la garantie d’une expérience beauté ou bien-être exceptionnelle. Seuls les établissements répertoriés sur notre site (spa-a.org) sont certifiés.
Le conseil d’administration de Spa-A est composé de neuf bénévoles, représentant diverses professions, élus pour trois ans avec une rotation de trois membres par an. Notre mission consiste également à soutenir les porteurs de projets ou de marques et à encadrer de jeunes professionnels.
Sur notre site, vous trouverez nos engagements, nos initiatives et tous nos événements.
3. Évolution du secteur
Quels sont, selon vous, les principaux changements récents dans l’industrie du bien-être et du spa ? Comment Spa-A accompagne-t-il ces transformations pour rester en phase avec les attentes des professionnels et des clients ?
Comme je l’ai dit, le secteur est d’autant plus prometteur que le bien-être est devenu une véritable aspiration et un enjeu pour tous. Nous avons aussi un rôle à jouer dans la prévention des pratiques néfastes dans un secteur parfois peu réglementé. Un massothérapeute professionnel ne se forme pas en trois jours sur internet ; placer une pierre dans votre main ne guérit pas tous les maux, et tirer les cartes avant un soin n’est pas la solution…
Je sais que je ne me fais pas beaucoup d’amis dans le secteur en disant cela, mais notre rôle est aussi de sensibiliser. Nous faisons appel à des experts – physiothérapeutes, esthéticiennes, massothérapeutes, toxicologues, etc. – pour répondre aux questions de nos membres et de leurs clients. Souvent, d’autres membres du conseil d’administration me retiennent de répondre publiquement aux absurdités que nous voyons chez certains influenceurs ou dans certains magazines. Lorsque j’entends des affirmations telles que « ce cosmétique ne contient pas de toxines », je me dis : « Dieu merci ! Aucun produit n’a été testé sur les animaux en Europe depuis 2013 ; pourquoi le répéter ?
Plus sérieusement, notre rôle est de partager les meilleures pratiques et de mettre en avant les professionnels, car notre secteur est profondément sérieux. Si l’on considère que nous vivons plus longtemps et que l’âge de 65 ans est souvent le seuil à partir duquel on peut bien vieillir, notre travail est loin d’être terminé. Les frontières entre la médecine préventive et le bien-être s’estompent. La longévité est une préoccupation majeure. « Ajouter de la vie aux années, et non des années à la vie » était le thème de notre dernier symposium. Ce message est au cœur de Spa-A et résonne certainement auprès de vos clients.
Nous explorons également l’émergence de la robotique et de l’intelligence artificielle dans notre domaine, qui sera le thème de notre prochain symposium : « L’IA : bon serviteur ou mauvais maître ?
Nous sommes confrontés à une grave pénurie de main-d’œuvre et de motivation. Il devient extrêmement difficile de trouver des professionnels du massage et de l’esthétique passionnés en France. C’est en partie une question de salaire, mais pas seulement. Vos clients peuvent être surpris par le coût des soins en France, surtout s’ils ont voyagé en Asie. La qualité a un prix, et ce n’est pas seulement le cadre qui le détermine.
4. Collaborations et synergies
Spa-A est connu pour ses nombreux partenariats internationaux. Quelle est l’importance de ces synergies globales et comment influencent-elles vos actions ?
Des talents plus forts ensemble est notre principe directeur. Lorsque j’ai découvert que l’Association québécoise des spas utilisait également « Plus fort ensemble » et partageait notre philosophie, nous avons décidé de créer un jumelage.
Il est pratiquement impossible de développer un réseau physique mondial, car les membres veulent se rencontrer en personne. En revanche, le partage des bonnes pratiques, de la recherche et des talents est tout à fait possible, à l’image de notre label, qui certifie également des établissements au Portugal et en Espagne, par exemple.
Diffuser et unir par le partage : tel est notre objectif quotidien, et il fonctionne bien.
5. Les défis d’aujourd’hui
L’industrie du bien-être connaît de profonds changements. Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels les professionnels doivent faire face aujourd’hui ?
La crise des vocations ! Toutes ces professions sont animées par la passion.
6. Beyond the Sky et Spa-A
Beyond the Sky est l’un des rares services de conciergerie privée de luxe à être membre de Spa-A. Qu’est-ce que cette collaboration apporte à l’association et comment améliore-t-elle l’offre pour les membres et les partenaires de Spa-A ?
Il nous permet de valoriser nos initiatives et la qualité des établissements labellisés Spa-A auprès de vos clients.
Qu’apporte cette collaboration à Beyond the Sky ?
Il permet d’accéder rapidement à un réseau fiable de prestataires de qualité.
7. L’avenir du bien-être
Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie du bien-être ? Quels sont, selon vous, les principaux domaines d’innovation et de changement à venir ?
+Une croissance annuelle de 8,5 %, voilà qui en dit long ! Le bien-être n’a jamais été aussi demandé, car les gens comprennent qu’il est lié à la santé et à la prévention. Le bio-hacking, la longévité, l’IA, l’épigénétique et la connexion sociale sont autant de domaines émergents.
Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’y a pas que les » vieux » qui sont touchés ! Le canapé tue – un sujet récurrent à Spa-A, surtout pour la génération Z, qui fait tout depuis le canapé ou le lit ! Cette génération est confrontée à de nouvelles pathologies liées à l’inactivité. La prise de conscience doit commencer dès le plus jeune âge.
Enfin, je dirais que l’avenir du bien-être réside dans l’optimisme ! La joie et la bonne humeur. Dans un monde parfois angoissé, l’industrie du bien-être est une soupape qui nous permet de prendre soin de nous, de prendre du recul et de respirer.
Chez Spa-A, nous aimons nous réunir et partager notre passion : les gens ! On ne peut prendre soin des autres que si l’on se sent bien soi-même.
Cette conversation avec Marie-Paule Leblanc met en lumière les défis d’un secteur en pleine mutation, porté par l’innovation, la formation et la recherche de l’excellence. Spa-A s’impose comme un acteur central de ce paysage dynamique, et Beyond the Sky est fier d’en faire partie. Grâce à ses partenariats et à son service sur mesure, notre conciergerie continue d’offrir à ses membres les meilleures expériences de bien-être, en France et à l’international.
L’excellence du bien-être français
L’excellence du bien-être français

Beyond the Sky est l’une des toutes premières conciergeries privées de luxe à avoir rejoint Spa-A. A travers cette interview exclusive, nous avons souhaité donner la parole à Marie-Paule Leblanc, Présidente de Spa-A, afin de mieux comprendre la vision, les engagements et les perspectives de cette association clé dans le secteur du bien-être et du spa en France. Cette conversation est également l’occasion de mettre en lumière les passerelles possibles entre les univers du spa haut de gamme et de la conciergerie privée, tous deux en pleine évolution.
1. Vos antécédents et votre vision
Marie-Paule, pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel et professionnel, ainsi que de votre motivation à présider Spa-A, une association de référence dans le monde du bien-être ?
Enseigner le français et le latin dans une école anglaise a été ma première vocation. J’ai toujours gardé un réel appétit pour la transmission. De retour en France, c’est avec l’implantation de Shiseido (marque japonaise) en France que j’ai découvert le monde de l’entreprise, de la cosmétique et du marketing. J’ai eu la chance de participer au lancement d’une deuxième marque japonaise en France (Annayaké), et c’est chez Yves Saint Laurent que j’ai fait l’essentiel de ma carrière, d’abord dans l’événementiel, le marketing et la vente, puis sur des projets stratégiques en France et à l’international.
Mon premier véritable amour professionnel a été pour cette marque, alors incarnée par son fondateur, avec des parfums comme Opium et Paris dont les ventes ont explosé, un maquillage qui surpassait Chanel, et un créateur très libre et inspirant. Lorsque Yves Saint Laurent a été racheté par Gucci, j’ai rejoint Dior au département marketing France. Je n’y suis restée qu’un an avant de rejoindre l’équipe des Parfums Thierry Mugler, où j’ai dynamisé l’export et le Travel Retail, puis Clarins (alors propriétaire des Parfums Thierry Mugler) en tant que Directrice des Spas et Boutiques, d’abord en France, puis à l’international.
Une crise de la quarantaine – ou tout simplement l’envie de remettre l’humain au centre de mon travail – m’a poussée à poursuivre le coaching avec Executive Coaching à HEC. Je suis devenue consultante, travaillant avec des entreprises comme Rémy Martin, Givenchy, Yves Saint Laurent à nouveau, et bien d’autres. J’ai également enseigné dans l’enseignement supérieur…
Deuxième amour professionnel : le groupe hôtelier SIBUET (propriétaire des Fermes de Marie et de la marque Pure Altitude), avec lequel j’ai véritablement donné un nouveau sens à ma carrière. J’ai découvert le monde de l’hôtellerie de l’intérieur, le vrai sens de l’expérience client, le luxe authentique. Je ne remercierai jamais assez Jocelyne et Marie Sibuet pour leur confiance et pour m’avoir permis de donner le meilleur de moi-même.
J’ai toujours aimé les défis, les relever et j’apprécie le travail bien fait. J’ai eu la chance d’avoir une belle carrière, façonnée par mes propres désirs, et mon mari m’a toujours soutenue. Lorsque j’ai décidé de prendre ma retraite, j’étais déjà très impliquée dans le secteur associatif, en tant que vice-présidente des Centres de beauté CEW, qui financent des soins de beauté dans les hôpitaux.
Spa-A, la Fédération des professionnels du spa et du bien-être, avait besoin d’un nouveau départ. J’ai repris le flambeau en 2020 pour aider un secteur prometteur mais complexe. Si Top Chef a donné du prestige aux CAP culinaires, nous avons encore une révolution à faire dans les métiers du spa et du bien-être.
Cela dit, je n’ai pas l’intention de « mourir sur scène » et j’espère trouver un successeur qui pourra poursuivre ce que j’ai commencé, aux côtés de notre conseil d’administration de neuf membres très engagés.
Ma vision du luxe et du bien-être ? Le désir de déconnexion n’a jamais été aussi fort. Notre secteur connaît une croissance de plus de 8 % chaque année. Pourtant, nous sommes confrontés à une véritable crise des vocations. La passion guide les professionnels du spa et du bien-être. Après les crises que nous avons traversées, nous savons tous que le vrai luxe réside dans la qualité de l’expérience client : moins, c’est mieux ! Le vrai luxe, c’est ce que l’on ne voit pas mais qui est là, évident : une qualité de vie authentique loin du tape-à-l’œil.
2. Les valeurs et l’identité de Spa-A
Quelles sont les valeurs fondamentales défendues par Spa-A, et comment ces valeurs se reflètent-elles dans vos initiatives et projets quotidiens ?
Spa-A est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901. Notre mission est d’élever nos professions, à l’instar de la Fédération de Tennis. Nous sommes simplement plus discrets…
Spa-A réunit tous les professionnels du spa et du bien-être au sens large. Nous partageons notre passion à travers des réunions régulières, des salons, des colloques, le tout axé sur des rencontres conviviales, car nos membres apprécient le bien-vivre. Notre slogan, « Stronger talents together », reflète l’état d’esprit de nos membres. Quand les plus jeunes me parlent de réseautage via LinkedIn, je souris… C’est bien, mais ce sont les vraies rencontres qui façonnent les vraies relations.
A l’instar du célèbre guide rouge, nous avons également créé un label : le Label Spa-A, attribué pour trois ans sur la base de critères rigoureux et d’un audit externe. Il récompense l’expérience des clients et reconnaît les professionnels du bien-être. Pour vos clients, choisir un établissement labellisé Spa-A, c’est la garantie d’une expérience beauté ou bien-être exceptionnelle. Seuls les établissements répertoriés sur notre site (spa-a.org) sont certifiés.
Le conseil d’administration de Spa-A est composé de neuf bénévoles, représentant diverses professions, élus pour trois ans avec une rotation de trois membres par an. Notre mission consiste également à soutenir les porteurs de projets ou de marques et à encadrer de jeunes professionnels.
Sur notre site, vous trouverez nos engagements, nos initiatives et tous nos événements.
3. Évolution du secteur
Quels sont, selon vous, les principaux changements récents dans l’industrie du bien-être et du spa ? Comment Spa-A accompagne-t-il ces transformations pour rester en phase avec les attentes des professionnels et des clients ?
Comme je l’ai dit, le secteur est d’autant plus prometteur que le bien-être est devenu une véritable aspiration et un enjeu pour tous. Nous avons aussi un rôle à jouer dans la prévention des pratiques néfastes dans un secteur parfois peu réglementé. Un massothérapeute professionnel ne se forme pas en trois jours sur internet ; placer une pierre dans votre main ne guérit pas tous les maux, et tirer les cartes avant un soin n’est pas la solution…
Je sais que je ne me fais pas beaucoup d’amis dans le secteur en disant cela, mais notre rôle est aussi de sensibiliser. Nous faisons appel à des experts – physiothérapeutes, esthéticiennes, massothérapeutes, toxicologues, etc. – pour répondre aux questions de nos membres et de leurs clients. Souvent, d’autres membres du conseil d’administration me retiennent de répondre publiquement aux absurdités que nous voyons chez certains influenceurs ou dans certains magazines. Lorsque j’entends des affirmations telles que « ce cosmétique ne contient pas de toxines », je me dis : « Dieu merci ! Aucun produit n’a été testé sur les animaux en Europe depuis 2013 ; pourquoi le répéter ?
Plus sérieusement, notre rôle est de partager les meilleures pratiques et de mettre en avant les professionnels, car notre secteur est profondément sérieux. Si l’on considère que nous vivons plus longtemps et que l’âge de 65 ans est souvent le seuil à partir duquel on peut bien vieillir, notre travail est loin d’être terminé. Les frontières entre la médecine préventive et le bien-être s’estompent. La longévité est une préoccupation majeure. « Ajouter de la vie aux années, et non des années à la vie » était le thème de notre dernier symposium. Ce message est au cœur de Spa-A et résonne certainement auprès de vos clients.
Nous explorons également l’émergence de la robotique et de l’intelligence artificielle dans notre domaine, qui sera le thème de notre prochain symposium : « L’IA : bon serviteur ou mauvais maître ?
Nous sommes confrontés à une grave pénurie de main-d’œuvre et de motivation. Il devient extrêmement difficile de trouver des professionnels du massage et de l’esthétique passionnés en France. C’est en partie une question de salaire, mais pas seulement. Vos clients peuvent être surpris par le coût des soins en France, surtout s’ils ont voyagé en Asie. La qualité a un prix, et ce n’est pas seulement le cadre qui le détermine.
4. Collaborations et synergies
Spa-A est connu pour ses nombreux partenariats internationaux. Quelle est l’importance de ces synergies globales et comment influencent-elles vos actions ?
Des talents plus forts ensemble est notre principe directeur. Lorsque j’ai découvert que l’Association québécoise des spas utilisait également « Plus fort ensemble » et partageait notre philosophie, nous avons décidé de créer un jumelage.
Il est pratiquement impossible de développer un réseau physique mondial, car les membres veulent se rencontrer en personne. En revanche, le partage des bonnes pratiques, de la recherche et des talents est tout à fait possible, à l’image de notre label, qui certifie également des établissements au Portugal et en Espagne, par exemple.
Diffuser et unir par le partage : tel est notre objectif quotidien, et il fonctionne bien.
5. Les défis d’aujourd’hui
L’industrie du bien-être connaît de profonds changements. Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels les professionnels doivent faire face aujourd’hui ?
La crise des vocations ! Toutes ces professions sont animées par la passion.
6. Beyond the Sky et Spa-A
Beyond the Sky est l’un des rares services de conciergerie privée de luxe à être membre de Spa-A. Qu’est-ce que cette collaboration apporte à l’association et comment améliore-t-elle l’offre pour les membres et les partenaires de Spa-A ?
Il nous permet de valoriser nos initiatives et la qualité des établissements labellisés Spa-A auprès de vos clients.
Qu’apporte cette collaboration à Beyond the Sky ?
Il permet d’accéder rapidement à un réseau fiable de prestataires de qualité.
7. L’avenir du bien-être
Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie du bien-être ? Quels sont, selon vous, les principaux domaines d’innovation et de changement à venir ?
+Une croissance annuelle de 8,5 %, voilà qui en dit long ! Le bien-être n’a jamais été aussi demandé, car les gens comprennent qu’il est lié à la santé et à la prévention. Le bio-hacking, la longévité, l’IA, l’épigénétique et la connexion sociale sont autant de domaines émergents.
Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’y a pas que les » vieux » qui sont touchés ! Le canapé tue – un sujet récurrent à Spa-A, surtout pour la génération Z, qui fait tout depuis le canapé ou le lit ! Cette génération est confrontée à de nouvelles pathologies liées à l’inactivité. La prise de conscience doit commencer dès le plus jeune âge.
Enfin, je dirais que l’avenir du bien-être réside dans l’optimisme ! La joie et la bonne humeur. Dans un monde parfois angoissé, l’industrie du bien-être est une soupape qui nous permet de prendre soin de nous, de prendre du recul et de respirer.
Chez Spa-A, nous aimons nous réunir et partager notre passion : les gens ! On ne peut prendre soin des autres que si l’on se sent bien soi-même.
Cette conversation avec Marie-Paule Leblanc met en lumière les défis d’un secteur en pleine mutation, porté par l’innovation, la formation et la recherche de l’excellence. Spa-A s’impose comme un acteur central de ce paysage dynamique, et Beyond the Sky est fier d’en faire partie. Grâce à ses partenariats et à son service sur mesure, notre conciergerie continue d’offrir à ses membres les meilleures expériences de bien-être, en France et à l’international.